The Köln Concert

KEITH JARRETT

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Description

Keith Jarrett est au piano ce que Miles Davis est à la trompette : un musicien iconoclaste qui repousse les limites du genre et les étiquettes, agrémenté d’une personnalité reconnue comme caractérielle ! Et ce n’est surement pas un hasard si les deux hommes ont joué ensemble au début des années 70’s. Miles lui-même ne cachait pas son admiration envers le pianiste, particulièrement dans sa capacité à improviser, et réciproquement, Jarrett a toujours dit que Miles avait été une grande influence dans sa carrière. Leur collaboration en studio et en live ne durera qu’un peu plus d’un an et demi (de mai 1970 à décembre 1971) mais permettra notamment au pianiste prodige d’enregistrer ses premières pièces solo improvisées sous la tutelle du Maître dans le club de Washington : The Cellar Door. Elles ne sortiront qu’en 2007 sous le nom de The Cellar Door Sessions.

Cette première expérience ne sera pas étrangère à la suite de ses pérégrinations solo dont The Köln Concert restera le point d’orgue ! Cet épisode est le reflet de ce que Keith Jarrett a toujours voulu démontrer au cours de sa carrière : être libre, quel qu’en soit le prix à payer ! Initié très jeune à la musique, ce musicien touche à tout est à la fois un multiinstrumentiste (si le piano et les claviers en général sont ses instruments de prédilection, il joue également du saxophone, de la flûte, des percussions…), un compositeur et un chef d’orchestre hors-pair. Étudiant au sein du prestigieux Berklee College of Music de Boston dans les 60’s, il va intégrer successivement les Jazz Messengers de Art Blakey puis le Charles Loyd Quintet grâce au parrainage de Jack DeJohnette. Il forme à partir de 1967 un premier trio et enregistre ses premiers albums, notamment Life Between The Exit Signs et Restoration Ruin.

Début 1975, après une multitude d’albums et de concerts réalisés seuls ou au sein de formations à géométrie variable, Keith Jarrett est déjà bien installé dans le paysage jazz international. The Köln Concert est un peu le concert de référence dans son parcours, celui vers lequel on se tourne quand on parle de sa carrière ou du jeu de l’improvisation, tout artiste confondu. Pourtant, ce concert d’exception enregistré le 24 janvier 1975 à l’Opéra de Cologne en Allemagne, dans le cadre de la tournée européenne entamée plusieurs mois auparavant, n’a failli jamais avoir lieu ! Confirmant sa réputation d’individu insaisissable et imprévisible, Jarrett était arrivé dans un état désastreux ce jour-là, ayant mal dormi la veille et n’ayant pas réussi à avoir le piano qu’il demandait à cause d’une grève… Jusqu’à la dernière minute, les organisateurs ne savaient pas s’il allait jouer jusqu’à ce qu’un miracle se produise ! L’inspiration passant par là, il s’empara des notes de la sonnerie de rappel de la salle de Cologne et partit en une longue improvisation qui durera deux fois trente minutes. Et c’est là tout le génie de cet artiste : réussir à improviser sur l’instant, de façon spontanée et sans matière préalable. Il est, on le sait aujourd’hui, une des références dans le domaine. Il sait tenir une scène seul, explorer des contrées inconnues, se réinventer, rebondir… tout en tenant la salle en haleine du bout de ses doigts agiles.

En véritable virtuose, il arrive à utiliser toutes les capacités de son piano, réinventer les touchers, les tessitures, les effets qui donnent une impression de dépasser les limites du jazz, ce qu’il a d’ailleurs toujours souhaité faire. Les thèmes abordés permettent d’entendre ici un peu de musique classique, là un peu de folk, voire même de la musique pop mais toujours dans un esprit free. Et il transporte avec lui l’auditeur qui suit le chemin que l’artiste voudra bien lui proposer.

Décrire un tel disque tient d’ailleurs de la gageure tant le propos de l’artiste, proche par moments d’un récital classique dans la structure, évite bien de proposer une œuvre formatée. D’ailleurs, transposer ce concert sur un support physique fut forcément un exercice compliqué puisqu’il a fallu se plier aux contraintes physiques du disque vinyle à l’époque. Ce double LP sorti chez ECM records est donc divisé au final en 4 parties, une par face, et comprend le rappel de presque 7 minutes.

Ce disque référence, devenu le point de comparaison absolu de sa carrière, connaîtra un vrai succès populaire en se vendant à plus de 3,5 millions d’exemplaires et devenant le disque le plus vendu de l’histoire du piano solo ! Il fait partie de ces ovnis intemporels, fugaces et pourtant essentiels, à une époque où l’on pouvait encore tout oser.

Arnaud Brailly

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