Cry Of Love

JIMI HENDRIX

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Description

Jimi Hendrix, génie du blues. Ou du rock. Ou du blues. Quand j’étais ado, je scotchais sur Electric Ladyland. La pochette bien sûr, autant de paires de seins différentes ne laissent pas un ado de marbre. Mais surtout la musique : cette voix débridée, cette guitare fulgurante. « Cross Town Traffic », « Voodoo Chile », « Purple Haze », « All Along The Watchtower » (dont je découvrais alors que ces salauds de U2 n’avaient fait que le reprendre sur leur live Rattle And Hum, hum hum, j’avais l’air fin)… Pour moi c’était une révolution rock. Il m’a fallu en passer par le jazz pour comprendre ce que tout ça avait à voir avec le blues. Et au final on se fout un peu de ma vie, mais la musique d’Hendrix est certainement le creuset au syncrétisme le plus hallucinant de la musique américaine : noire, blanche, rurale, urbaine, rock, blues, libre, déchaînée (au sens littéral du terme). Au-delà des mecs qui à l’époque s’étripaient autour de ce débat blues ou rock, elle a abolit des frontières entre des genres qui ne se sont peut-être jamais retrouvés unis de la sorte depuis. Rien que quand Common et Erykah Badu écrivent un « Jimi Was A Rock Star » planant de plus de 8mn sur Electric Circus en 2002, on sent une inspiration qui vient vraiment de très haut.

Mais revenons à Hendrix. Ses trois premiers albums : Are You Experienced (1967), Axis: Bold As Love (1967) et Electric Ladyland (1968), sont à écouter absolument, si ce n’est déjà fait : c’est colossal au-delà même des fondations du rock. Après ça perso, j’ai découvert Band Of Gypsys (1970), album enregistré live au Filmore East de New York. Le 1er sans son groupe original The Jimi Hendrix Experience, nom sous lequel les 3 précédents ont été enregistrés. Et mon niveau de sidération est encore monté d’un cran. Je ne me suis jamais remis de « Machine Gun » ou de « Message To Love ».

Parce que bien sûr, les live d’Hendrix sont un genre à part entière. Il en existe des masses, autorisés ou pirates, dont les plus connus sont Woodstock, l’Ile de Wight ou les Filmore East, tous enregistrés quasi en un an entre 1969 et 1970. L’intensité est hallucinante. Il se met dans de tels états (on connait la légende des LSD qu’il se collait sous son bandeau frontal), que ça passe ou ça casse.

Car Hendrix était à l’image de sa musique, déjanté, sans limite, hyper créatif et excessif. Live fast, die young. Malheureusement. Quand il décède le 18 septembre 70, il s’inscrit dans la sombre tradition du 27 Club : ces génies de la musique disparus à 27 ans. Il ne précède Janis Joplin que de 2 semaines (4 octobre). C’est Brian Jones des Stones qui a ouvert le bal (3 juillet 1969) deux ans jour pour jour avant Jim Morrison (3 juillet 1971). Depuis, Kurt Cobain et Amie Winehouse sont venus grossir les rangs d’un club dont on aimerait l’adhésion définitivement close.

C’est là qu’arrive The Cry Of Love. Quoi, après quatre paragraphe où je raconte ma vie ? Non, après sa mort. C’est le premier album posthume d’Hendrix. Il résulte du Cry Of Love Tour, qui le voit atteindre des sommets en live, encadré de sa rythmique devenue mythique : Mitch Mitchell à la batterie et Billy Cox à la basse. Ca débute au L.A. Forum devant 20.000 personnes, en passant notamment par l’Atlanta International Pop Festival un 4 juillet 1970, où on estime le public venu l’écouter à 500.000 personnes … Independance Day, c’était mieux avant !

Mais le mieux placé pour en parler, c’est encore Yazid Manou, attaché de presse parisien incontournable et l’un des plus grands spécialistes mondiaux d’Hendrix, à qui j’ai demandé la place que tient The Cry Of Love dans la discographie de Jimi : « The Cry Of Love n’est pas (à tort) celui qu’on cite le plus régulièrement comparativement aux trois premiers. Mais bien qu’il soit un album posthume (mars 1971), il n’en reste pas moins essentiel dans la discographie du guitariste. Achevé par le fidèle Mitch Mitchell, ces titres permettent de voir l’orientation musicale de Jimi en 1970 et prouvent qu’il était encore plein de ressources. Le disque recèle de grands morceaux (« Freedom », « Ezy Rider », « Straight Ahead », « Angel »…). A noter que la majorité des chansons (avec les plages studio de Rainbow Bridge) faisait partie au départ d’un projet de double album First Rays Of The New Rising Sun. » Mitch Mitchell produit en effet l’album à partir de morceaux inachevés. L’album finit n°3 dans les charts U.S. et n°2 au Royaume-Uni. Mitchell et l’ingénieur du son Eddie Kramer se plaignent alors de ne pas avoir pu utiliser tous les morceaux disponibles parce que certains furent utilisés sur Rainbow Bridge en 1971 et d’autres sur War Heroes en 1972. Justice leur sera donc rendue en 1997 avec la sortie de First Rays of the New Rising Sun.

– Olivier Pellerin –

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