Description
Haaaa, le mois de septembre, la rentrée des classes, les nouvelles coupes de cheveux, le retour au boulot, les retrouvailles des copaines, le départ en vacances des petits malins qui sont restés planqués pendant le mois d’août à faire semblant mais aussi et surtout …mon anniversaire ! Yihou ! Voici une sélection qui me fait grave plaisir entre un album que j’ai poncé adolescent et un album qui m’a mis une énorme claque l’année dernière et que je considère comme l’une des meilleures sorties de ces dernières années. Très heureux de partager ces disques avec vous les ami.e.s !
En 1998, la tendance est au gangsta rap, aux gros flingues et à un rap bodybuildé
à la testostérone. Glorifiant un mode de vie caricatural entre jolies femmes objectifiées et de belles voitures. Ouf ! Avec IV, les chicanos de Cypress Hill suivent une toute autre direction, bien “bresom” … Sans aucun doute pour affirmer leur désapprobation et leur authenticité. Ici, Leur amour pour la guitare électrique saturée s’affirme toujours plus, accompagné d’une grosse caisse omniprésente, un clavier venu d’outre-tombe et des “sifflements” typique du son du groupe. En bref, du bon Cypress Hill comme on l’aime cabron !
Connaissez-vous Jacques ?
Le musicien électro qui avec « Tout est magnifique » avait offert un petit bijou à partir de bruit du quotidien ? Voici L’importance Du Vide son premier album “pop” où les prods sont toujours aussi géniales et où l’on découvre à travers les textes l’âme de philosophe de l’artiste… c’est un énorme coup de cœur.
Jacques a pose les questions sans avoir toutes les réponses, pousse à la réflexion de l’existence, sur le rôle de la parole, sur l’inconséquence de nos actes et bien d’autres encore, sous des airs de pop.
En terme d’écriture, on s’approche doucement d’un post-surréalisme qui crée des empilements d’images tout en effleurant la sensibilité de l’auditeur : « Emmitouflés dans leur lumière, les génies de lampes torches attendent que la lune vienne, pour vendre leurs astuces, cadavre exquis dans les hautes sphères, ça dessine l’avenir ». “Poésie à l’appui, cadavres exquis renaissants des cendres d’André Breton, Jacques surprend, émeut et renoue avec la pure énergie de la pop : celle de nous faire vivre une existence musicalement plus intense en nous rappelant que le vide de nos vies est en réalité ce qui la plus rend belle.” (Marie-Gaëtane Anton) Qui dit mieux ?
Prenez soin de vous et de vos oreilles.