Pearl

JANIS JOPLIN

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Description

Si l’album « Pearl » porte bien son nom, il est surtout le surnom de Janis Joplin. Décollage immédiat sous acide dans les années 60-70, dans la folie psychédélique -libertaire hippie de la Flower Power, la période faste du rock & folk, des Jim Morrison ou Jimi Hendrix qui enflammèrent toute une génération.

Janis Joplin en est l’icône féminine. C’est un album posthume que vous écoutez.

Janis Joplin l’ enregistre à l’automne 1970 avec le Full Tilt Boogie Band avec lequel elle venait de faire la tournée Festival Express (qui a fait l’objet d’un très beau film).

Le lendemain même de l’ enregistrement du superbe titre écrit par Kris Kristofferson Me and Bobby McGee – qu’elle n’aura jamais entendu, le 4 octobre 1970, elle est découverte morte d’une overdose d’ héroïne dans sa chambre d’hôtel. Son dernier enregistrement complet est Mercedes-Benz : un morceau A capella composé par Janis, enregistré 3 jours avant sa mort. Elle y réclame à Dieu une grosse voiture et une télévision couleur, à la place elle gagnera une place au paradis des chanteuses entre Edith Piafet Dinah Washington.

Janis Joplin chante depuis qu’elle est petite fille. Sa voix se distingue par son timbre bluesy et rocailleux. Son style est fait de force, de rage mais aussi de fragilité. Sur scène, arborant des tenues folles et son boa rose, elle a le diable au corps.

Ce quatrième et dernier album est sans doute le plus abouti et réussi avec aux manettes, celui qui a donné de la rigueur aux séances: Paul A. Rothchild, producteur attitré des Doors. Le résultat est là : un disque au sonpropre et à la production cohérente mettanten valeur les fantastiques qualités vocales de Janis. Un album qui confirme sa place de digne héritière de Bessie Smith et Billie Holiday, 3 octaves dans une voix râpée et mâtinée par l’abus de Southern Comfort (sa boisson favorite, une liqueur de Louisiane à base de whisky bourbon et de pêches).

Ecorchée vive Janis, agressive en public, elle était tout le contraire dans sa sphère privée comme le confie sa soeur dans une biographie. Rationnelle, sensible et timide avec ses proches. Son enfance au Texas la marquera au fer rouge, avec des camarades de classe qui la rejettent et lui donne des surnoms bien éloignés de « Pearl »… « pig » (cochon), « freak » (le monstre) ou « creep » (l’effrayante). Lors d’un passage éclair à l’Université d’Austin, elle se verra décerner le titre du « Garçon le plus laid du campus »… De quoi avoir la rage au ventre.

« J’étais une inadaptée. Je lisais, je peignais, je n’avais pas la haine des nègres. ».

C’ est à San Francisco qu’elle s’épanouira. Rebelle, libérée et bi-sexuelle, ses multiples conquêtes ne verront que la « Pearl », des jeunes filles mais aussi Jimi Hendrix, Leonard Cohen, Jim Morrison et même Eric Clapton. Jim Morrison s’éprendra d’elle, après qu’elle lui ait cassé une bouteille de Southern Comfort sur la tête ! Il aurait aimé sa violence dit – on ! L’ alcool et la drogue font parties intégrantes de sa personnalité. Dans sa jeunesse, elle traversait déjà de forts états dépressifs et des pulsions suicidaires. Elle se désinhibe grâce aux substances fortes et arrive ainsi à monter sur scène. Elle fait même sienne cette citation de Frank Sinatra : « En fait, je suis pour tout ce qui peut aider à survivre un jour de plus, que ce soit une prière, des tranquillisants ou une bouteille de Jack Daniel’ s ».

Elle tentera à plusieurs reprises de décrocherde ses multiples addictions, en vain.

Audrey Tinthoin

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