Léviathan

FLAVIEN BERGER

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Description

Appeler son premier album Léviathan c’est audacieux, d’autant que cette créature est originellement un monstre marin, croisement entre crocodile, dragon et serpent, qu’on retrouve souvent dans les mythologies antiques et bibliques…

Pour présenter le Léviathan de Flavien Berger, son label, la très singulière et underground Pan European Recording (Poni Hoax, Arielle Dombasle, Koudlam…) le définit comme une “attraction aquatique dans une fête foraine“. Voilà qui pose le décor. Le musicien va nous embarquer le temps de10 morceaux vers des limbes inconnus, entre psychédélisme, électro et pop poétique.

Ça a l’air flou comme ça, mais il faut pouvoir mettre des mots sur l’expérience Flavien Berger, artiste complet tant dans ses lyrics que dans sa musique, patchwork des genres et difficilement définissable.

Autodidacte, il n’a pas appris la musique à l’école mais le design industriel avec comme projet de fin d’étude la conception d’une machine à musique. Enfant, son passage au Conservatoire a été bref. Flavien Berger s’est mis véritablement à la musique à l’aide d’une console de jeux-vidéo PlayStation 2 et d’un enregistreur à cassettes lorsqu’il avait 13 ans, puis à l’aide du logiciel GarageBand fourni sur son ordinateur, lorsqu’il était étudiant. Un logiciel qu’il utilise toujours aujourd’hui. Ses parents viennent du monde de l’image, un père réalisateur à la télévision et une mère monteuse. « J’ai longtemps cru que j’allais faire des films pour raconter des histoires. Je me suis rendu compte que je pourrais les raconter par la musique » explique celui qui ne veut pas citer de grands musiciens tutélaires mais avoue avoir beaucoup écouté les musiques noires, le jazz, la soul, le rap américain ou la house.

Il y a donc une certaine cinématographie dans la musique de ce jeune prodige et Léviathan est conçu comme un recueil d’histoires ou une succession de courts-métrages, dans lequel la cohérence n’est pas forcément un critère d’écoute.

Le voyage commence par le très électro « 8888888 », comme si on rentrait dans un club pour aussitôt en resortir et prendre le large dans les eaux d’« Abyssinie ». On fait escale dans une « Fête Noire », fête foraine presque rockabilly qui nous rappelle vaguement le « Statetrooper » de Bruce Springsteen. Chaque morceau casse le rythme du précèdent pour mieux perdre l’auditeur, le mettre dans un état flou, une sorte d’ivresse auditive qui le fera accéder à la rêverie de cette “attraction aquatique“

Léviathan parce que monstre protéiforme à plusieurs visages, qui ne laissera personne indifférent et fera de Flavien un des artistes les plus prometteurs de la scène indé française. On vous laisse avec ce gimmick entêtant et finalement réaliste, Flavien Berger a raison : “le plus beau des voyages c’est la fête foraine !

Marie-Laure Sitbon

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