The Rabbit That Hunts Tiger – vinyle rouge translucide édition limitée Vinyle Club

YIN YIN

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Description

Si pour vous la ville néerlandaise de Maastricht évoque plus un traité européen qu’une référence musicale, cela pourrait bien changer en découvrant le groupe Yin-Yin pour la première fois !
En effet ce quatuor originaire de cette ville frontalière de la Belgique et de l’Allemagne, est une des locomotives d’une scène bien vivace aux Pays Bas qui n’hésite pas depuis quelques années à explorer des univers exotiques ô combien excitants ! Et c’est plutôt du côté de l’Asie du Sud-Est que les références de Yin Yin se sont construites.

Au départ, le guitariste Yves Lennertz tombe raide dingue de ces sonorités qu’il découvre via les deux volumes des compilations The Sound Of Siam du célèbre label anglais de Miles Cleret, Soundway Records, défricheur de pépites venues des quatre coins du globe. On y découvre sur celles-ci une scène musicale alors très active en Thaïlande entre le milieu des années 60 et le début des années 80. Décidé à y puiser sa matière première pour créer ses propres compositions d’abord pour le fun, Yves s’associe à Kee Berkers pour créer Lady Boys en 2017. L’année suivante le duo sort son premier album Pingpxng en cassette audio, enregistré dans un studio en seulement trois jours, la majorité des titres ayant étant mis en boîte en une seule prise !

Mais rapidement, le binôme se prend au jeu et est sollicité pour monter sur scène. Ils sont alors obligés de recruter d’autres collègues musiciens : le claviériste Rémy Scheren et le bassiste Robbert Verwiljen (qui jouait déjà avec Kee dans le groupe Baby Galaxy). Ce qui devait être temporair, s’installe dans le temps et le quatuor devient un véritable groupe qui prend le nom de Yin Yin. Dans la foulée, ils signent sur le label Les Disques Bongo Joe et sortent leur premier 45t, Dion Ysiusk.
Retravaillant des titres de Pingpxng en les associant avec des tracks joués en live et des inédits, leur premier véritable LP The Rabbit That Hunts Tigers, habillé d’une très belle pochette figurative d’inspiration asiatique, sort en octobre 2019. On retrouve sur
ce dernier le terreau fertile de son inspiration : la pop asiatique post 60’s où les guitares s’égarent entre surf music et intonations psychédéliques et qui sonnent merveilleusement bien sur des titres comme « Thom Kï Kï », « A ballad for Chong Wang » ou « The Sacred Valley of Cusco ». Mais à y regarder de plus près Yin Yin aime brouiller les pistes ! Parfois, certains titres ressemblent à s’y méprendre à la bande son d’un cavalier solitaire venu tout droit de l’Ouest des Etats-Unis comme sur « Alpaca Mountain ». À d’autres moments, les rythmes semblent sortis d’un album de Tony Allen ! Car loin d’être seulement un album qui fait appel à la rêverie de lointains horizons, il fait aussi bouger les corps et accélère le tempo avec des morceaux carrément disco : bien sûr on retrouve le « Dis kô Dis kô » qui les a fait connaître, mais les titres « One Inch Punch » et sa basse hypnotisante ou encore « Suì Yè » auraient pu faire les grandes heures du Studio 54 s’ils étaient sortis à l’époque !

Si vous aimez des albums de Khruangbin ou de Dengue Fever, vous devriez sans aucun doute vous y retrouver dans l’approche artistique de Yin Yin ! Et loin de se reposer sur leurs lauriers et d’user jusqu’à la corde une formule qui, à force, pourrait devenir répétitive, leur deuxième album The Age of Aquarius, sorti sur le label Glitterbeat il y a un an, propose une production plus moderne avec notamment des sonorités électroniques plus affirmées, sans renier leur dose d’exotisme. Là encore, le plaisir auditif est au rendez-vous !
En tout cas, vous pourrez désormais faire rimer “Maastricht” avec “Yin Yin” !

Arnaud Brailly

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