Time’s All Gone

NICK WATERHOUSE

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Description

Enfilez les costards, faites chauffer la Chevrolet, direction Memphis ou La Nouvelle-Orléans !
Nick Waterhouse n’a pas 40 ans (il est né en 1986) et pourtant sa maturité musicale s’impose dès ce premier album, Time’s All Gone, sorti en 2012, qui rend hommage à l’âge d’or du rhythm’n’blues US des années 50/60.
Dès le morceau d’ouverture « Say I Wanna Know », une soul vintage transpire dans les cuivres et les chœurs. Ce californien natif, au look tout droit sorti d’un épisode de Happy Days, a plongé dès l’enfance dans ces sonorités rétro. Fils d’un pompier et d’une vendeuse, il a grandi à Huntington Beach et se découvre très jeune une passion pour les vieux vinyles. Il fait ses premières armes
au sein du groupe Intelligista, un groupe fortement influencé par l’authenticité musicale de Van Morrison ou des Who. Puis, Nick émigre un peu plus au nord pour ses études, à San Francisco.

Dans la capitale du cool, l’instrumentiste un peu désœuvré n’a qu’une obsession : les musiques noires d’avant le rock et la pop, qu’il découvre en travaillant comme vendeur dans un magasin de disques spécialisé dans les 45 tours. Parmi ses profs fantasmés : Johnny « Guitar » Watson, Ike Turner, Muddy Waters, et tous les piliers du Memphis Sound. Un premier single autoproduit, « Some Place », l’acoquine avec le label Innovative Leisure, dont la direction artistique est pilotée par le revivaliste garage-rock, Hanni El Khatib.
En ce début des années 2010, l’heure est au son vintage, Hanni El Khatib, Mayer Hawthorne ou encore The Black Keys sont les têtes d’affiche de ce son un peu garage, un peu blues, qui cartonne dans tous les festivals européens. Mais le jeune Nick Waterhouse n’est pas en reste, et quand sort Time’s All Gone en 2012, s’en suit une tournée où le public est impressionné par le décalage entre les airs de premier de la classe du jeune homme et sa flamboyance scénique.
Dès la pochette aux tons très jazzy qui semble tout droit sorti des sixties on est prévenu : Time’s All Gone nous fait voyager dans le temps, tout en restant très contemporain. Comme d’autres avant lui (pour ne citer que l’illustre Amy Winehouse…), Nick fait partie de cette génération de musiciens qui puisent dans les racines de la soul ou du blues pour mieux transcender le genre et en ressortir toute sa modernité.

Ce premier album plante le décor, et le musicien nous embarquera à nouveau dans son style rétro avec 5 autres opus (dont le dernier The Fooler est sorti l’année dernière). A l’heure des albums totalement fabriqués via des logiciels et des voix « vocodées », Time’s All Gone, tout en cuivres avec son fidèle groupe The Tarrots, et produit à l’ancienne en analogique, est un refuge sonore, comme un bon Scotch bu devant un vieux feu de cheminée…

Marie-Laure Sitbon

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