Vinyl Story LP + BD

WOODY ALLEN

24,00 

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UGS : 3760370260479
Catégorie :

Description

“Woody Allen compte parmi les rares cinéastes authentiquement amateurs de jazz et faisant appel à cette musique pour souligner et ponctuer les images de ses films. Cependant, au lieu de commander à des jazzmen d’aujourd’hui des musiques originales, comme l’ont fait Godard, Malle, Preminger ou Eastwood, Woody, à de rares exceptions près, va chercher tout bonnement ses illustrations sonores dans sa discothèque. Parmi les exceptions, les solos de guitare taillés sur mesure par Howard Alden pour être mimés par Sean Penn dans « Sweet And Lowdown » (Accords et Désaccord) et les arrangements de son fidèle Dick Hyman pour la comédie musicale « Everybody Says I Love You » (Tout le monde dit I Love You). La plupart du temps, Woody va donc puiser dans les disques de jazz qu’il aime. Et on constate d’emblée que ses goûts en la matière sont extrêmement traditionnels, un peu moins toutefois que lorsqu’il joue lui-même de la clarinette : il
pratique alors une musique qui, formellement, reproduit les schémas du « dixieland » des années 20. Parmi les choses qui font que la vie vaut la peine d’être vécue, entre Groucho Marx et « L’Éducation sentimentale » de Flaubert, Woody Allen cite « Louis Armstrong dans l’enregistrement de Potato Head Blues » (dans le film « Manhattan », sur des musiques de… Gershwin). La passion que semble porter Allen à Armstrong est illustrée dans « Stardust Memories » par la scène d’anthologie la plus simplement émouvante
du monde : Woody écoutant le Stardust de Louis… Autre musicien qu’affectionne Woody, le guitariste Django Reinhardt qu’on trouve dans plusieurs bandes-son, en duo avec Grappelli au piano, avec le Quintette du Hot Club de France, et en compagnie du
saxophoniste Coleman Hawkins (leur Out Of Nowhere se trouve à la fois dans « Manhattan Murder Mistery » et dans « Deconstructing Harry », seul cas de son espèce avec The Way You Look Tonight d’Erroll Garner, à la fois dans « Deconstructing Harry » et dans « Alice »…)
On le verra à la lecture des notices discographiques qui accompagnent les treize
enregistrements tirés d’une dizaine de films, le cinéaste semble avoir été imprégné des disques entendus pendant son enfance, et en avoir une puissante nostalgie. Ceci explique l’usage intensif d’enregistrements de big bands de l’ère du swing, ceux de Benny Goodman, Artie Shaw, Tommy Dorsey, Harry James, Bunny Berigan, ceux également,
moins populaires à l’époque pour le jeune blanc de Brooklyn, de Chick Webb et de Duke Ellington. Autres artistes pour lesquels Allen éprouve une vraie tendresse, Billie Holiday, Bix Beiderbecke et Frank Trumbauer, Erroll Garner (souvent), et Sidney Bechet, modèle écrasant pour le cinéaste/clarinettiste amateur. Autant de musiques d’un autre âge qui accompagnent le plus souvent les jeux de personnages d’aujourd’hui et sans qu’il y ait le moindre hiatus entre celles-là et les aventures.”

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