LCD Soundsystem

LCD SOUNDSYSTEM

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Description

Derrière LCD Soundsystem se cache un seul homme ou presque : le newyorkais James Murphy. On pourrait penser lorsque l’on écoute ce premier opus qu’il est resté bloqué dans son adolescence, au début des années 80, à une période où la déferlante postpunk/ new wave représentée par Joy Division, Siouxsie and The Banshees ou Public Image Ltd, excitaient les oreilles des boutonneux pré-pubères en recherche de courants alternatifs.
Sans être obligé de remonter les compteurs de la DeLorean, on ne peut nier que cette période a dû marquer le background musical de l’artiste à jamais, tout en intégrant les nombreux courants ingurgités pendant plus de deux décennies ensuite. Car finalement, ce qui caractérise le mieux James Murphy, c’est son amour de la musique.
Si l’on regarde de plus près son pédigrée, on se rend compte qu’à l’âge de 18 ans à peine, il intègre déjà son premier groupe de rock gothique Falling Man, puis dans les années 90, se tourne vers l’indie rock avec Pony et The Speedking Trio. Mais passionné par l’univers du disque, il lance son propre label Death From Above (DFA) avec ses compères Tim Goldsworthy et Jonathan Galkin, tout en développant en parallèle des activités de DJ, producteur et remixeur !
Rien d’étonnant à ce que cet hyperactif musical et touche à tout trouve enfin un jour le projet qui allait le faire sortir de l’ombre : LCD Soundsystem !
Projet né en 2002 avec la sortie d’un premier maxi vinyle, Losing My Edge , titre electro-rock au clip masochiste second degré (James se prend des baffes dans toute la vidéo !), annonce la couleur ! Fort d’une première reconnaissance critique et underground, il enchaîne les singles.
Il faut attendre 2005 pour que le premier album éponyme arrive dans les bacs en se payant même le luxe d’être édité sur la major Capitol aux USA. Trouvable à l’époque en double LP mais surtout en double CD (qui contient en plus dans cette version les maxis et remixes sortis depuis 2002), l’opus navigue entre univers post punk / dance punk et électro-rock épuré largement inspiré par The Rapture, Liquid Liquid ou encore Radio 4.
Le premier single qui annonce l’album, « Daft Punk is playing at my house », est un titre fédérateur et hédoniste. Qui ne prendrait pas son pied à imaginer nos Daft Punk nationaux (cocorico !) érigés en référence ultime par un américain branché, et de surcroît mettre le bordel dans notre salon ? Il n’en fallait pas plus pour en faire un tube !
Danser est forcément l’un des buts majeurs de cet album mais sans tomber dans la facilité putassière. Par exemple, si la rythmique de « Too much love » vous entraîne directement sur le dancefloor c’est pour mieux porter attention aux sonorités synthétiques angoissantes et au chant nonchalant de son auteur. C’est également le cas de « Tribulations » et « Disco Infiltrator » remplis d’ambiances musicales très 80’s arty mais aussi diablement contemporaines. Derrière l’introduction electro-minimaliste de « Movement » se cachent des guitares punk et saturées qui balaient tout sur leur passage. Malgré tout, dans cet ensemble foutraque et agréablement régressif, « Never as tired as when i’m waking up », laisse à penser que James Murphy a aussi écouté les Beatles… !
En neuf titres, ce premier album de LCD Soundsystem démontre une fois de plus que tout n’est que cycles et éternel recommencement et qu’importe les époques, tant qu’il y’aura des doux dingues comme James Murphy pour s’affranchir des étiquettes !
Arnaud Brailly

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