Sticky Fingers

THE ROLLING STONES

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Description

23 avril 1971. Voilà à peu près 2 ans que les Stones n’ont pas donné signe de vie, du moins artistiquement, puisqu’on entend un peu trop parler d’eux pour des affaires de stupéfiants en tout genre… 2 ans depuis le concert maudit d’Altamont, et la sortie de Let it Bleed, et une page qui s’est définitivement tournée dans leur carrière comme dans le rock. Fini le power of love, place à la vérité nue et crue, et la liberté retrouvée.

Sticky Fingers, à la pochette et au nom sulfureux, est le premier album du groupe signé sur leur propre maison de disques, Rolling Stones Records, ce qui leur laisse des champs de créativité qu’ils n’avaient pas connu auparavant, notamment chez Decca Records et leur rythme pressurisant. On avait quitté les Stones fin 1969, épuisés, éreintés, accablés par le sort, la mort de Brian Jones, le drame du concert d’Altamont, les problèmes de drogues de Keith Richards, et l’erreur fatale de leur manager Allen Klein qui a laissé s’envoler leur catalogue sur tous les titres des années 60. On pensait que le groupe allait mettre beaucoup de temps à se relever de cette annus horribilis, et les mauvaises langues pensaient même qu’Altamont signait la fin du groupe.
C’était sans compter l’énergie sans failles du phoenix Jagger, et l’amour inconditionnel que Richards portait à ses guitares, malgré les substances qui lui embrumaient le cerveau. Ce duo diabolique, antagoniste, né pour durer, fera taire les pires rumeurs. Une nouvelle décennie arrive, il est temps de renaître de ses cendres. Le groupe se remet en selle, trouve un véritable remplaçant à Brian Jones en la personne de Mick Taylor qui avait déjà participé en partie à l’enregistrement de Let It Bleed. Son influence se fait d’ailleurs ressentir par des sonorités blues.

Les premiers enregistrements débutent en mars 1970, les Stones désormais maîtres de leur propre production peuvent prendre toutes les libertés qu’ils n’avaient jusqu’alors. Dans leur studio mobile de Stargroves, les riffs stoniens rejaillissent de leur tombe, les Stones sont éternels et Sticky Fingers est probablement l’album qui va prouver qu’ils sont le meilleur groupe de rock de l’histoire : malgré les tempêtes, les discordes, la drogue, ce 9ème
album studio montre toute la palette créative de l’univers stonien, entre blues dur et sonorités plus folk.
Sticky Fingers attaque dès le premier morceau, le cultissime « Brown Sugar », référence sulfureuse au stupéfiant que consomme un peu trop Keith en ce début des seventies. Puis s’enchainent des morceaux qui marqueront définitivement l’histoire du groupe : « Wild Horses », « You Gotta Move », « Can you Hear me Knocking » et jusqu’au mélancolique et lancinant « Sister Morphine », co-écrit en 1969 par une des muses du groupe, Marianne Faithfull. La drogue toujours, un thème récurrent pour le groupe durant cette période, comme pour s’excuser face au public d’être tombé dedans, d’en souffrir, d’être dépendant, de ne plus être maître de soi : « How long have I been lying here » crie Jagger sur ce morceau. Se réveiller d’un mauvais rêve avec un folk blues « Dead Flowers » puis enfin s’apaiser grâce au « Moonlight Mile », au clair de lune si l’on reprend la traduction première.
Beaucoup considèrent Sticky Fingers comme le meilleur album du groupe. C’est surtout l’album d’un renouveau pour le groupe. En 1971, les Beatles n’existent plus. Une autoroute du succès s’ouvre devant les Stones. Sticky Fingers les fera rentrer dans une nouvelle légende : celle du plus grand groupe de rock au monde.

Marie-Laure Sitbon

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